J'dirais plus de la science fiction, avec un côté glauque et crade, genre Blade Runner.

c'est quoi le coté crade dans Blade Runner?

Le cyberpunk, c'est assez variable comme thème.
On y retrouve des détails récurrents, comme le fait que ce soit toujours dans un univers technologiquement évolué, et un important fossé entre les classes sociales.

Après, le cyberpunk est généralement planté sur une scène assez glauque, c'est vrai. A ce moment là, ça parle souvent de surpopulation mondiale énorme, d'un état policier omniprésent, de méga-corporations tellement riches qu'elles possèdent eux-même leurs milices suréquipées et surentrainées, de modifications corporelle par le biais de la cybernétique (ou l'intégration de la machine a l'homme), de gangs, de hackeurs (Qui tiennent une importante place dans le cyberpunk, monde ou règne la "matrice", forme super-évoluée de notre internet) de complots et j'en passe.

Mais il peut y avoir des variante assez sympas, comme par exemple, un monde communiste tout beau et sans guerre, ou tous sont égaux et vivent dans l'amour de son prochain et d'un dieu unique. Jusqu'à ce qu'un protagoniste découvre qu'en réalité, un gouvernement caché manipule dans l'ombre leurs petites vies, n'autorise a la consommation qu'une certaine catégorie de nourriture qui embrume et euphorise les esprits, a inventer ladite religion mondial pour tenir le peuple en laisse par de régulières prières a longueurs de journée et des lignes de conduits imposée par les textes saints. J'avais vu ça sur un forum-RPG une fois, ça avait l'air assez cool.

Le film "The Island", par exemple, est un bel exemple cyberpunk que beaucoup ont du déjà voir.

Citation :

Mais il peut y avoir des variante assez sympas, comme par exemple, un monde communiste tout beau et sans guerre, ou tous sont égaux et vivent dans l'amour de son prochain et d'un dieu unique. Jusqu'à ce qu'un protagoniste découvre qu'en réalité, un gouvernement caché manipule dans l'ombre leurs petites vies, n'autorise a la consommation qu'une certaine catégorie de nourriture qui embrume et euphorise les esprits, a inventer ladite religion mondial pour tenir le peuple en laisse par de régulières prières a longueurs de journée et des lignes de conduits imposée par les textes saints. J'avais vu ça sur un forum-RPG une fois, ça avait l'air assez cool.

Ca c'est une dystopie. C'est vrai que c'est un "genre" intéressant
Si tu les as pas lu :
- Le Meilleur des mondes de Huxley
- Fahrenheit 451 de Bradbury
- 1984 de Orwell

Ce sont des classiques en plus. J'pense que tu devrai aimer !

J'en ai lu aucun des trois, mais je les connais de réputation. Faudra que je m'y mette, un de ces jours.
Il y a aussi "Soleil vert" qui a l'air pas trop mal. J'ai vu le film, mais pas le roman.

Rarkque a écrit:

c'est quoi le coté crade dans Blade Runner?

Pour le coup c'est plutôt glauque.

[quote="Skywing"]

Citation :

- 1984 de Orwell

C'est du cyber-punk ça?
Nan mais pour ce genre littéraire y'a pas un critère implicite du type "on va essayer de pas écrire trop bien le bouquin, ou alors de le traduire super mal"?
(Je sens que je vais me faire lyncher)

Bah c'est une dystopie ;o
Et, d'après l'explication de Trivelin, dans les récits cyber-punk, tu retrouves souvent ça aussi, en plus d'un monde où les hackers sont des demi-dieux, où la technologie est plus qu'omniprésente etc...

Perso, ça m'attire pas trop non plus...

En réalité, les hackeurs ne sont pas des demis-dieux. Mais ils tiennent une place beaucoup plus importante que dans notre époque actuelle, car beaucoup de choses tournent autour de la matrice. Dans Neuromancien, par exemple, le protagoniste est un peu comparé a un chasseur de Prime sur le net, engagé par des organisations diverses et variées pour des missions variables (Principalement pour l'espionnage industriel, si j'ai bien tout compris.) Disons qu'ils sont bien plus influent qu'a notre époque ou ils sont juste bon a foutre en l'air notre MSN.
(Bien que quelques fois, il existe des hackeur dans le cyberpunk si doués qu'ils sont amené a être des idoles pour la masse...comme "Le Rieur" dans Ghost in the Shell)

Les vrais demis-dieux sont les PDG de Méga-corporation. Il sont si riches que même le gouvernement ne peut rien leur refuser. D'ailleurs, bien souvent, les élections sont truquées par les Multinationales pour garder un contrôle total sur le peuple. Parallèlement, Pègre et Corporations sont très liée dans l'univers Cyberpunk.

EDIT : Pour la façon dont sont écrit les livres Cyberpunk... Moi, je les trouve plutôt bien écrit. C'est pas du Shakespeare, mais ils n'ont pas dénigré les figures de style.

Kanza a écrit:

Skywing a écrit:

Citation :

- 1984 de Orwell

C'est du cyber-punk ça?
Nan mais pour ce genre littéraire y'a pas un critère implicite du type "on va essayer de pas écrire trop bien le bouquin, ou alors de le traduire super mal"?
(Je sens que je vais me faire lyncher)

Haha.

Pour Trivelin, les figures de style c'est bon pour le bac, c'est pas ça qui fait une bonne plume.

Trivelin a écrit:

EDIT : Pour la façon dont sont écrit les livres Cyberpunk... Moi, je les trouve plutôt bien écrit. C'est pas du Shakespeare, mais ils n'ont pas dénigré les figures de style.

Y'a pas besoin que ce soit du Shakspeare pour que ce soit bien écrit... Y'a pire hin, genre un Levy, mais bon faut avouer que c'est un style qui tourne quand même vachement en rond. Après y'a des exceptions hin, c'est comme pour les policiers.. Mais euh disons que lire 500 fois la même histoire à quelques détails près dans un style plutôt très moyen je trouve ça un peu chiant.
En plus Shakespeare en anglais, personnellement, j'y comprends pas grand chose et du coup je trouve ça chiant aussi (putain j'avais du lire Macbeth au lycée j'avais trouvé ça pire que les Confessions de Rousseau).

Menkar a écrit:

Pour Trivelin, les figures de style c'est bon pour le bac, c'est pas ça qui fait une bonne plume.

S'cusez mon manque de connaissance, monseigneur. Je n'suis qu'un roturier qui prépare son Bac...

1984 => Ce bouquin on devrait le rendre obligatoire. Comme Proust.

Citation :

En plus Shakespeare en anglais, personnellement, j'y comprends pas grand chose et du coup je trouve ça chiant aussi (putain j'avais du lire Macbeth au lycée j'avais trouvé ça pire que les Confessions de Rousseau).

Pareil, Shakespeare je cherche encore.
J'avais lu Hamlet au lycée => "putain mais en fait c'est trop nul, le coup du jsuis fou jsuis pas fou, on se croirait dans Detective Conan."
Je l'ai relu en Anglais récemment, me disant que tout devait se jouer dans les vers originaux:Bah non.
C'est juste nul.

Je soupçonne maintenant une société maçonnique de vieux profs à bouc quinquagénaires qui feraient passer le père William pour le plus grand auteur de tout les temps depuis 500 ans, juste pour la déconne et se faire des ronds en écrivant des essais critique sur sa pomme.
Mais je m'arrête là. J'en ai déjà trop dit.

Citation :

S'cusez mon manque de connaissance, monseigneur. Je n'suis qu'un roturier qui prépare son Bac...

Un conseil pour ton bac de Français: Utilise le mot métaphysique dans ta conclusion. Ca marche à tous les coups.

Sinon récemment j'ai lu Au-dessous du volcan de Malcolm Lowry et c'est une grosse tuerie.

L'histoire d'un mec qui picole au Mexique.

Plus le mec picole, plus tu perds le fil, les langues se mélangent, les symboles voltigent, c'est une grosse cuite de 400 pages qui te laisse dans le fond de la gorge un vieux goût étrange, comme le Sur la Route de Kerouac.
Bref c'est ce genre de bouquins géniaux qui te laisse dans la tête plein de petites images colorées qui ressemblent à des rêves.
Wé je sais, je vire mystique.

Kanza a écrit:

pire que les Confessions de Rousseau

Must be joking.

Bon ça mis à part ouvre un Levy une fois, y'a vraiment pire que les Confessions jte jure...

Je sais pas, je pense qu'il manque le côté autobio qui me donne envie de lui faire sauter les ongles avec un élastique.

On parle de quel Lévy en fait là?

lui

ou

lui?

J'approuve le choix de la seconde image

Joker:



Mais merci ça fait toujours plaisir de voir le torse imberbe de BHL. Ca mis à part j'ai jamais lu et je ne lirais jamais BHL, alors ok sur un malentendu j'ai pu lire 40 pages d'un Marc Lévy, mais j'aurais jamais fait la même erreur avec Mr. Dombasle.
Et le premier jesépakisséput1.

.Silsis a écrit:

J'approuve le choix de la seconde image

ça me fait plaisir de voir qu'il y a des hommes de gout sur ce forum.

Kanza a écrit:

Mais merci ça fait toujours plaisir de voir le torse imberbe de BHL. Ca mis à part j'ai jamais lu et je ne lirais jamais BHL, alors ok sur un malentendu j'ai pu lire 40 pages d'un Marc Lévy, mais j'aurais jamais fait la même erreur avec Mr. Dombasle.
Et le premier jesépakisséput1.

Bah ça coute rien de lire du BHL. Tu achètes le point . ou sinon tu entames la barbarie à visage humain.

Son torse me fait rêver. Des fois je me demande où sont ses tétons sérieux.

Benny Lévy, alias Pierre Victor, né le 28 août 1945 au Caire (Égypte) et mort à Jérusalem le 15 octobre 2003, est un philosophe et écrivain français. Élève de l’École normale supérieure de 1965 à 1970, il a été le secrétaire de Jean-Paul Sartre de septembre 1973 jusqu’à la mort de l’écrivain en 1980.

Ancien dirigeant d’un parti maoïste du début des années 1970, la Gauche prolétarienne, il a opéré un « tournement » qui l’a amené de Mao à Moïse. Parcours symbolique de quelques-uns de cette génération, partis du Petit Livre rouge et finalement respectueux des mitzvot. Emigré en Israel dés 1997, il s'est installé à Jérusalem, où il a fondé avec Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy l’Institut d'études lévinassiennes, qu'il dirigea jusqu'à sa mort en 2003.

Si, ça me coûterait beaucoup, mais promis le jour où j'ai envie de me faire du mal je me lance dans l'aventure BHL (et après je regarde toute la filmographie de sa femme en mangeant des tartes à la crème histoire de bien enfoncer le truc). Et en plus je lis pas Le Point (et je sais pourquoi maintenant).
Pour Benny Lévy, je trouve ça très effrayant de me dire qu'il existe plusieurs faux-philosophes en France, y'a pas une loi du type "un seul à la fois pour le bien de la population s'il vous plait"?

C'est quoi le bouquin de correspondance avec un poète débutant que j'ai acheté y a quelques mois?
Je le retrouve plus, je sais plus où je l'ai foutu et je me souviens plus du nom de l'auteur.

Rilke, Lettres à un jeune poete?

Tout à fait, merci.

J'avais pas aimé, je vais le relire pour voir si ça se confirme.

Les Cahiers de Malte Laurids Brigge sont coolos.

Tu crains de pas aimer Rilke, si ça se confirme.